par Michel Glémarec
Professeur d'Océanographie Biologique
Professeur Honoraire des Universités
à l’occasion de la sortie de son livre
« Qu’est-ce que la biologie marine
De la biologie marine à l’océanographie biologique »
MARDI 4 DECEMBRE 20 H 30
CINEMA SAINTE BARBE
Entrée libre
La biologie marine se développe durant la période des circumnavigations qui voit s’affronter sur mers trois empires : français, russes et anglais.
Avec la naissance du transformisme, les spéculations sur l’origine de la vie, les organismes marins enrichissent le débat entre évolutionnistes et fixistes.
L’ère victorienne viendra affirmer la suprématie britannique dans le domaine de l’océanographie hauturière, tandis que partout en Europe et surtout en France, fleurissent les stations marines sur le littoral.
Grâce à elles, la zoologie se diversifie ; ce sont l’anatomie comparée, l’embryologie puis la génétique. La pensée écologique n’apparaît qu’à la fin du 19ème siècle dans une Allemagne unifiée ; ainsi l’océanographie biologique et ses méthodes quantitatives ne seront définies qu’au début du 20è siècle.
Il faudra attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour que la France, pionnière de la plongée sous-marine, ne s’éveille.
C’est alors que l’Océanographie biologique, en abordant le fonctionnement des écosystèmes, comble le vide existant entre l’écologie terrestre et les autres disciplines de l’océonagraphie.
Tout au long de cette histoire, est évoqué le rôle de la station biologique de Roscoff.